La métropole nantaise est un territoire constitué à plus de 60% d’espaces naturels et forestiers. Elle est aussi héritière d’une tradition maraichère longue de plusieurs siècles.
Depuis plus de vingt ans, notre majorité veille à la préservation des terres cultivables, à leur protection foncière durable. Ce, à la différence d’autres grandes métropoles françaises. Et, aujourd’hui, notre territoire compte plus de 14.000 hectares de terres cultivées, dont 20% en agriculture biologique.
De plus, aux côtés des acteurs de l’Agriculture, nous avons toujours soutenu ou accompagné financièrement les exploitations existantes, mais aussi des initiatives innovantes. Nous avons ainsi la chance d’avoir, dans notre cité, de nombreux agriculteurs et éleveurs, maraîchers et viticulteurs ; tou-t-e-s, nous le savons, passionné-e-s, engagé-e-s et responsables.
En 2018, afin d’offrir une alimentation locale, durable et accessible à chaque habitant-e, nous avons adopté un Projet Alimentaire Territorial destiné à « changer de modèle alimentaire », mais aussi à réduire notre impact environnemental.
Outil d’accompagnement des transitions alimentaire, écologique et énergétique, il garantit l’avenir de notre écosystème et préserve le territoire que nous laisserons aux générations futures.
Concernant l’agriculture, la mise en action de ce projet se caractérise principalement par une augmentation conséquente du budget de la Métropole dédié aux acteurs agricoles.
Nous aidons ainsi fortement à l’installation de nouvelles exploitations. Comme, nous accompagnons économiquement le défrichage de terres cultivables et nous accordons une attention particulière aux formations et certifications « bio », par exemples.
Au quotidien, notre projet alimentaire se traduit aussi par des expérimentations inédites, telle « Paysages nourriciers » destinée à combattre la précarité alimentaire en milieu urbain – 25.000 m² transformés en potagers, à date.
De même, il renforce notre coopération avec les territoires voisins de la métropole et incite à de nouvelles pratiques plus respectueuses de l’environnement, de la santé de chacun-e.
Autant d’actions qui pérennisent une agriculture locale riche et diversifiée, première réponse à la demande alimentaire de la métropole nantaise et garante de circuits courts, donc réductrice des émissions de carbone et de particules fines.