Au fil des années, nos habitudes de déplacements dans la Ville ont évolué. Et, la crise sanitaire, que nous vivons depuis un an, a modifié durablement notre manière d’utiliser plateaux piétonniers, rues et trottoirs.
De plus, nous savons que d’ici 2030, 75% des déplacements se feront à pied ou à Vélo, en transports en commun ou en co-voiturage, Aussi, dès aujourd’hui, il nous faut imaginer, transformer, adapter notre Cité afin d’accompagner ces évolutions.
Et, rendre serein le partage de la Rue, comme faciliter au mieux l’usage des mobilités actives doivent animer en permanence nos politiques publiques.
Pour cela, il est nécessaire de repenser la place de chacune, de chacun dans l’espace public, et d’accorder une priorité d’usage au premier (et plus « fragile ») de ses utilisateurs : le piéton.
Que cette personne soit assise à la terrasse d’un café ou fasse ses courses d’un commerce de proximité à l’autre, qu’elle se rende à son travail ou qu’elle se promène au grès de ses envies.
Comme, il nous faut aussi permettre et sécuriser un déplacement aisé des cyclistes, au quotidien.
A cet effet, l’aménagement, ces derniers mois, d’axes cyclables et piétons sécurisés ont été de premières réponses, plébiscitées par leurs utilisateurs. L’approbation, en février dernier, par le conseil métropolitain, d’un réseau vélo destiné à irriguer nos territoires de plus de 600 kilomètres de voies cyclables, à moyen terme, en est une autre.
Enfin, organiser autrement la circulation est important.
L’objectif ne peut être le « 0 voiture », car parfois son usage reste une solution de déplacement adaptée. Mais, une réduction de la vitesse de circulation, notamment à 30 kilomètres/heure là où se croisent piétons, cyclistes et automobilistes, renforcera le sentiment de sécurité des premiers et diminuera les nuisances sonores et les émissions de particules fines des seconds.
Faire plus de place qu’auparavant aux piétons et au vélo, tout en continuant à inciter à l’utilisation des transports en commun, c’est aller dans le bons sens. Celui de l’amélioration de la qualité de l’air et de la préservation de notre santé. Mais, c’est aussi continuer à faire de Nantes et de sa Métropole, un territoire des transitions, soucieux de l’avenir de notre planète et du quotidien des habitant-e-s de nos 24 communes ; une métropole d’un vivre-ensemble toujours réinventé.