Ce samedi 27 janvier, Johanna Rolland, présidente de Nantes Métropole et maire de Nantes, a reçu, à sa demande, Elisabeth Borne, Ministre des Transports, en déplacement en Loire Atlantique pour y rencontrer les élus locaux, suite à la décision du Gouvernement de ne pas transférer l’aéroport de Nantes-Atlantique.
En préambule à cet entretien, Johanna Rolland a rappelé, à la Ministre, que la décision prise le 17 janvier dernier, posait d’importantes questions à propos de la protection des populations – habitant-e-s de la métropole survolé-e-s, riverains durement impactés à Saint-Aignan-de-grand-Lieu, mais aussi à Bouguenais, à Rezé, à Bouaye.
Comme elle a abordé les questions concernant l’accessibilité du grand Ouest, les besoins de foncier pour le développement d’Airbus et de l’IRT Jules Verne (afin d’accueillir les 5 000 emplois prévus dans les prochaines années), et enfin les enjeux de lutte contre l’étalement urbain.
« J’ai fait part à la Ministre de nos propositions pour l’avenir du territoire, dans la suite de mes échanges avec les 23 autres maires de la métropole, avec les élu-e-s métropolitains, avec les acteurs économiques et avec mes collègues des autres collectivités concernées, ces derniers jours » a indiqué Johanna Rolland.
« J’attends, désormais, que l’État s’engage concrètement et rapidement sur les principaux points évoqués lors de cette rencontre : la protection des populations survolées et riveraines, l’accessibilité de la métropole Nantes-Saint-Nazaire et plus largement du Grand Ouest, les questions de mobilité du quotidien dans la métropole nantaise et en particulier la desserte de Nantes Atlantique en tramway, l’avenir du Grand Port Maritime Nantes-Saint-Nazaire. Je demande la clarté sur les réponses de l’État sur ces différents sujets et un calendrier concret ».
Et, elle a précisé que « l’ensemble de ces propositions devra intégrer notre stratégie de la métropole nantaise de réponse aux grands défis des transitions (démographique, numérique, écologique)».
« C’est une première étape, ce dialogue doit continuer » a conclu Johanna Rolland.