Intervention de Michel Lucas, adjoint au maire de Couëron, conseiller métropolitain
Conseil métropolitain du 28 juin 2016
Madame la présidente, cher-e-s collègues,
Je tiens à saluer le travail de concertation réalisé à l’occasion de la consultation du périphérique de demain, grâce à l’investissement des usagers et des communes. Ce travail nous permet aujourd’hui de proposer une délibération qui prend en compte les avis des 24 communes, fixe nos priorités pour améliorer la desserte de la métropole, et tend à apaiser la circulation autour de notre métropole.
Nous le savons toutes et tous ici, pour l’emprunter parfois quotidiennement, en complément de l’usage nos transports en commun, le périphérique est plus qu’une rocade, il est forme un lien avec les territoires voisins, et contribue à l’attractivité et au développement économique de notre territoire.
Avec la variante C+, nous pourrons bénéficier d’une desserte optimale du territoire : les usagers y trouveraient un meilleur confort de conduite, des déplacements plus ponctuels et une sécurité améliorée.
Nous le savons, ces travaux sont essentiels au regard du développement urbain et économique de notre métropole.
Je pense par exemple au transfert du MIN, et au pôle agro-alimentaire, qui nécessitent des améliorations de la circulation périphérique. Ils permettront aussi une meilleure circulation entre les centres des communes du territoire et l’hyper-centre nantais, et contribueront à cette métropole des centralités multiples.
Si ces travaux sont être réalisés,grâce à la variante C+, nous pourrons ainsi mieux accompagner le développement des modes alternatifs de déplacement : les transports en commun bien sûr, mais aussi le co-voiturage ou les modes actifs. Il s’agit ainsi d’anticiper ce que seront les mobilités de demain.
Enfin, étant sensible à la qualité de vie des riverains du périphérique, la variante C+, proposée par cette délibération, devra bien entendu prendre en compte cette question et proposer des solutions pérennes et efficaces pour limiter les nuisances sonores.
Cela pourrait passer par des équipements adéquats – et de grands progrès ont été effectués en la matière-, ou par une limitation de la vitesse. Ce dernier point rendrait le périphérique encore plus sûr, et s’inscrirait dans notre volonté de réduire de 50 % de gaz à effets de serre et de micro-particules.
Pour toutes ces raisons, en tant qu’élu couëronais, et vice-président en charge de l’espace public, et parce que je sais que notre proposition à l’État prend en compte la diversité des avis des 24 communes, je soutiens la variante C+, premier acte pour une circulation aisé et apaisée de notre bel anneau routier métropolitain.
Madame la présidente, cher-e-s collègues,
Je vous remercie.