Conseil métropolitain du 7 décembre 2018
Intervention d’Eric Buquen, conseiller municipal de Rezé, conseiller métropolitain
Seul le prononcé fait foi
Madame la présidente, cher-e-s collègues,
Nous adoptons notre troisième plan de déplacements urbains alors que se tient actuellement la COP 24 en Pologne. Tout un symbole… Ce plan permettra de concilier accessibilité, mobilité au quotidien et exigence écologique. De cette manière, il contribuera à préserver notre qualité de vie tout en accompagnant notre développement urbain.
Ce PDU continuera d’encourager la marche à pied, l’usage du vélo personnel, en libre-service ou en location longue durée, les transports en commun. Ce sont autant de libertés proposées aux habitants des vingt-quatre communes, et à celles et ceux venu-e-s d’ailleurs, de se déplacer facilement tout en limitant leur impact carbone et contribuant à la qualité de l’air.
Mais je souhaiterais aussi insister sur nos ambitions en matière de co-voiturage. Réponse, parmi d’autres, que nous apportons à celles et ceux qui sont obligé-e-s d’emprunter leur voiture quotidiennement.
Le co-voiturage est un usage vertueux de l’automobile qui permet de diminuer le nombre de véhicules en circulation et surtout, de diminuer le budget déplacement des automobilistes.
De plus, en encourageant le covoiturage, nous souhaitons qu’à terme, trois-quarts des déplacements se fassent autrement qu’en voiture individuelle.
Pour y parvenir, nous pourrons d’ailleurs compter sur la coopération avec les intercommunalités voisines : Pays de Retz et Erdre et Gesvres, et ce en complément d’une coopération concrète à l’échelle du Grand Ouest. Encore un exemple d’alliance des territoires.
Mais nous agirons également sur les infrastructures, pour faciliter les rendez-vous entre covoitureurs, ou encore sur le développement de services de mise en relation, avec OuestGo, Libertan Covoiturage ou bien Coclico.
Madame la présidente, cher-e-s collègues, avec ce troisième plan, nous continuons d’accompagner et même d’encourager les changements de comportements en matière de mobilité. C’est une démarche de responsabilité, autant qu’un cap que nous devons suivre sans ciller.
Et, cela passe par une offre équilibrée entre les différents modes de transports, en jouant sur tous les leviers, y compris la tarification solidaire.
En effet, celle-ci permet d’inciter tous les habitant-e-s de la métropole à utiliser les transports en commun, quels que soient leurs revenus. Car, la transition écologique s’adresse à chacune et à chacun, quels soient son âge, son lieu d’habitation ou son activité professionnelle.
Ce plan de déplacements urbains est une aventure collective et solidaire qui va même bien au-delà des questions de déplacements urbains. D’ailleurs, nous le savons, notre plan de déplacements urbains est indissociable de notre plan d’aménagement et de développement durable, de notre plan local d’urbanisme métropolitain ou encore de notre programme local de l’habitat.
Grâce à ces outils ambitieux, nous poursuivrons la construction d’une métropole des courtes distances, dans laquelle il est et sera encore possible de se loger, de travailler, d’accéder à la formation et aux loisirs, en utilisant le moyen de transport le plus adapté.
C’est bien là tout le sens d’une Métropole plus durable et plus solidaire, inscrite pleinement dans la transition écologique.
C’est pourquoi, au nom du groupe socialiste, radical, républicain et démocrate, j’invite l’ensemble des élu-e-s du conseil à voter en faveur de ce projet de délibération.
Madame la présidente, cher-e-s collègues,
Je vous remercie.