Conseil métropolitain du 22-23 juin 2023
Intervention de Pascal Pras, Vice-Président en charge de l’habitat, des projets urbains et de l’urbanisme durable
Seul le prononcé fait foi…
Madame la Présidente, mes chers collègues
Au nom des élus SERDA (socialistes, écologistes, radicaux, républicains, démocrates et apparenté-e-s) je tenais à témoigner de mon enthousiasme à soutenir cette délibération.
Le projet « Petite-Hollande – bords de Loire » est un projet d’envergure qui redessinera durablement la trame bleue et verte : long de plus de 130 hectares, il longera la Loire sur 4km. Pour une Métropole plus accessible, plus douce, plus fluide, plus de 4 hectares de nature animeront ce nouveau lieu de vie en plein cœur de la métropole nantaise, soit plus d’un hectare que prévu.
Ce projet, qui sera livré dans le mandat prochain, montre avant toute chose que les étés caniculaires passés, que les changements climatiques futurs ont été pris en compte. Ces dérèglements météorologiques auxquelles nous devons faire face nous rappellent que la transition écologique et l’adaptation de nos villes à ses évolutions, sont des enjeux majeurs pour continuer de vivre dans des lieux respirables.
Le projet initial d’aménagement urbain de la Petite-Hollande a du évoluer pour faire face aux exigences de cette transition, en faisant une part plus grande à la nature. Deux fois plus d’arbres plantés, plus de 600, en plus des 350 arbres et arbustes conservés pour un véritable archipel végétal, pour accueillir intégralement le marché dans un lieu plus apaisé. Restaurer des sols poreux qui retiendront l’eau et permettront à la vie de se développer. L’objectif de créer un écosystème bioclimatique qui servira de refuge pour la biodiversité tout en apportant des îlots de fraîcheur aux Nantais.
De nombreuses ambitions sont à noter comme celle de reconnecter la ville à son fleuve, l’une des préoccupations principales du Grand Débat « Nantes, La Loire et nous ». Dessiner un ensemble d’îles végétales inspirées de la nature ligérienne. Un projet moins minéral pour un sol plus perméable qui permettra une meilleure infiltration des eaux de pluie et donc l’abaissement de la température ambiante. De nouveaux habitats pour la faune et la flore. Réduire le ruissellement de ces eaux et éviter ainsi les inondations et les débordements des réseaux d’assainissement. Favoriser également la croissance des végétaux en offrant une meilleure rétention d’eau et une meilleure oxygénation des plantes. De plus, le sol devenu plus pénétrable limitera la pollution des eaux de surface, en filtrant naturellement les eaux de pluie.
Ce nouveau lieu de vie est coconstruit avec les habitants, et ici il ne s’agit pas uniquement de répondre aux efforts du changement climatique, car a également été pris en compte divers enjeux dont la sécurité publique. Une réévaluation de l’éclairage public sera ainsi faites, pour faire suite à des discussions avec les citoyens.
Un cadre agréable et paisible pour toutes et tous (jeunes, seniors, familles…) qui permettra une pluralité d’occupation de l’espace publique, où nature et liaisons douces seront favorisées. D’ailleurs, le réemploi de la piscine Léo Lagrange et des eaux de nettoyage du marché pour l’arrosage sont également à l’étude, pour plus de sobriété, pour une meilleure gestion de la ressource en eau.
Madame la Présidente, mes chers collègues, Je vous remercie.