La création de la C9 a encore franchi une nouvelle étape

Intervention de Michel Caillaud, conseiller municipal de Saint-Sébastien-sur-Loire, conseiller métropolitain
Conseil métropolitain du 29 avril 2016


Madame la présidente, chèr-e-s collègues,

Je souhaite rapidement prendre la parole afin de féliciter les agents de la Semitan et de Nantes Métropole pour la qualité de la consultation qu’ils ont su organiser.

Et, je ne doute pas qu’ils sauront adapter, dans la mesure du possible, certains aménagements pour faciliter la vie des habitants et des commerces. C’est en effet essentiel pour accueillir au mieux cette nouvelle ligne de transport collectif. Continuer la lecture de « La création de la C9 a encore franchi une nouvelle étape »

Grand débat Transition Énergétique: une chance d’agir!

Intervention de Fabienne Padovani, adjointe au maire de Nantes, conseillère métropolitaine
Conseil métropolitain du 29 avril 2016


Madame la présidente, chèr-e-s collègues,

Johanna Rolland, Fabrice Roussel et Pierre Hay ont déjà insisté sur ce point : Nantes est une ville pionnière en matière de transition énergétique.

Car nous œuvrons déjà, au quotidien, pour une métropole compacte, facile à vivre, qui considère avec respect sa trame verte et bleue, œuvrant pour la préservation de la biodiversité dans tous nos quartiers, dans nos 24 communes. Continuer la lecture de « Grand débat Transition Énergétique: une chance d’agir! »

Grand débat Transition Energétique: une nouvelle expérience citoyenne à la Nantaise!

Intervention de Pierre Hay, Maire de la Montagne, conseiller métropolitain
Conseil métropolitain du 26 février 2016


Madame la présidente, chèr-e-s collègues,

Nantes est une métropole pleinement engagée pour la transition énergétique. Nous sommes une ville pionnière en ce domaine, ce, depuis près de vingt ans, notamment grâce à notre premier Agenda 21, écrit au début des années 2000.

Le développement durable accompagne toutes nos politiques, chaque fois que nous souhaitons améliorer la qualité de vie, accompagner la culture ou favoriser la cohésion sociale. Continuer la lecture de « Grand débat Transition Energétique: une nouvelle expérience citoyenne à la Nantaise! »

Bientôt, une nouvelle génération de Busway !

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La ligne 4 est empruntée chaque jour par plus de 38 000 voyageurs. Depuis sa création, le succès du Busway n’a jamais été démenti et fait partie du quotidien de ses utilisateurs, venus de la métropole et du sud de la Loire-Atlantique. De projet d’avant-garde, il est même rapidement devenu un exemple à suivre par de nombreuses autres villes de France et d’Europe. Continuer la lecture de « Bientôt, une nouvelle génération de Busway ! »

Économie sociale et solidaire: travailler autrement dans notre métropole !

L’Économie Sociale et Solidaire est une opportunité pour notre métropole. Elle représente près de 2570 structures et 35 700 emplois dans notre agglomération, soit 16 % des emplois privés – au lieu de 12 % sur le territoire national.

L’ESS, c’est du concret : elle irrigue déjà notre société. Ce sont les services de proximité à la personne, la création d’entreprises par des demandeurs d’emploi – aidée par les acteurs de la micro-finance-, l’achat raisonné de produits et services (commerce équitable, ressourceries, filières de recyclage), les banques mutualistes où les sociétaires sont aussi les décideurs, les organismes mutualistes de santé, de prévoyance et d’assurance… Continuer la lecture de « Économie sociale et solidaire: travailler autrement dans notre métropole ! »

Une nouvelle étape pour le transfert du MIN

Gérard Allard, Maire de Rezé, conseiller métropolitain
Conseil métropolitain du 26 février 2016


 

Madame la présidente, chèr-e-s collègues,

Le transfert du marché d’intérêt national franchit une nouvelle étape et prend une nouvelle dimension, à même de constituer un élan supplémentaire au développement économique du Sud de notre agglomération.

Car, si l’enveloppe financière du projet évolue, c’est bien parce que ce transfert a séduit les professionnels du secteur et qu’ils sont plus nombreux que prévus initialement. Ceux-ci, en acceptant de déménager à Rezé, reconnaissent la qualité et l’attractivité des aménagements prévus. Les sociétés concernées sont convaincues que le nouveau MIN leur permettra un nouveau développement.
L’ajustement, à la hausse, de ce projet est, bien sûr, la preuve de son intérêt économique et commercial.

C’est une très bonne nouvelle, que nous devrions toutes et tous, ici, accueillir avec satisfaction.

Si le transfert du MIN est déjà un succès, c’est parce que que ce projet est le résultat d’un vrai dialogue, prenant largement en compte enjeux sociaux et sociétaux auxquels sont confrontés les entreprises qui y travaillent. D’ailleurs, la phase de co-construction leur a permis d’adapter notre projet pour profiter au mieux de ce nouveau site et des opportunités de développement qu’il leur offre.

Le MIN n’est pas seulement un aménagement urbain. Il est un outil structurant au service du développement économique de notre métropole et même d’au delà, rayonnant dans toutes la région des Pays de la Loire, mais aussi dans tout le Grand Ouest.
Il permettra la création de nombreux emplois par les entreprises du BTP qui seront concernées par ces chantiers successifs. Et, je sais qu’une attention toute particulière sera portée aux clauses RSE et d’insertion, afin que ce chantier permette à toutes et tous, entreprises, salariés, de trouver leur place dans ce projet de construction.

Nous ne pouvions nous priver d’une telle opportunité. D’autant que l’espace libéré par l’actuel MIN nous permettra de créer un véritable quartier de la santé sur l’Île de Nantes et de continuer d’urbaniser autrement le cœur de la métropole.
Au delà de la question du MIN, il s’agit bien, aussi, je me permets de la rappeler, de créer, à Nantes, l’hôpital public du XXIème siècle, en lien avec l’Université, la recherche, les entreprises, la ville et ses habitants.

Et j’ajouterai chèr-e-s collègues, que le transfert du marché contribuera à réorganiser les échanges entre le Nord et le Sud de la Loire, comme il contribuera à rééquilibrer l’emploi des deux côtés du fleuve.

Enfin, avec ce nouvel aménagement, nous avons l’opportunité de déployer une centrale photovoltaïque de 40 000 m², à même de produire l’énergie nécessaire au bon fonctionnement des systèmes électriques et de réfrigération du parc d’activité. C’est, bien sûr, un investissement conséquent. Mais cet aménagement contribuera à remplir les objectifs du Plan Soleil et de développement des énergies renouvelables sur le territoire métropolitain.

Décidément, nous ne pouvions passer à coté de cette opportunité.

De plus, je profite de cette délibération pour rappeler qu’au même titre que le développement du pôle agroalimentaire ou des aides à l’agriculture que nous venons de voter, le transfert du MIN est aussi une réponse aux défis économiques et sociaux d’un secteur qui en a bien besoin en ce moment.

Mes chèr-e-s collègues, aujourd’hui le transfert du MIN devient plus réel encore. Les entreprises concernées ont toutes manifesté concrètement leur envie de s’y installer et de s’y développer, grâce à des infrastructures modernes et parfaitement adaptées aux spécificités de leurs activités.

Il contribuera aussi à une meilleure organisation de notre territoire, tant du point de vue de la localisation des emplois que des transports logistiques. Et, le MIN verra son empreinte énergétique diminuée, dans le souci d »une transition énergétique durable et en lien avec les besoins des entreprises.

Cette délibération marque donc un nouveau tournant dans le transfert du marché d’intérêt national. C’est pourquoi, en ma qualité de conseiller métropolitain et habitant de Rezé, j’appelle l’ensemble des élus de cette assemblée à se prononcer en sa faveur.

Madame la présidente, chèr-e-s collègues,
Je vous remercie.

Notre métropole a besoin de l’agriculture, et aujourd’hui l’agriculture a besoin de notre soutien.

Jocelyn Bureau, conseiller municipal de la ville de Saint-Herblain, conseiller métropolitain.
Conseil métropolitain du 26 février 2016


 

Madame la présidente, chèr-e-s collègues,

La dynamique agricole de notre métropole est indéniable. Depuis 2009, 900 hectares ont été remis en culture, dont 450 depuis 2011, grâce à l’action conjointe des communes, de la chambre d’agriculture et des agriculteurs eux-mêmes, réunis au sein des groupes communaux. Notre territoire compte ainsi près de 16.000 hectares de zones agricoles, pour près de 350 exploitations et environ 1.400 emplois.

Avec le lancement du programme de valorisation des friches agricoles, la métropole a vu la création de 12 nouvelles exploitations, et 39 se sont agrandies ou diversifiées depuis 2011.

Nous souhaitons pérenniser durablement notre politique de soutien à l’agriculture. L’adaptation des modalités d’aides pour le défrichage en est une preuve.

Nous nous donnons ainsi les moyens de mieux garantir la vocation agricole de certaines terres périurbaines, comme nous facilitons l’accès au foncier pour les producteurs.

Cette démarche s’effectue de concert avec des porteurs de projets en lien, avec les acteurs de l’agriculture, avec pour objectif de développer les circuits courts et promouvoir la consommation de produits locaux.

Nous portons aussi une attention toute particulière au développement des pratiques respectueuses de l’environnement, à même de contribuer à la réalisation de notre Plan Climat.

En ces temps de crises à répétition du monde agricole, voilà, peut–être, une réponse supplémentaire, de notre collectivité, aux attentes et aux besoins présents et futurs des agriculteurs et des éleveurs.

Madame la présidente, chèr-e-s collègues, je profite de cette occasion pour rappeler avec force l’engagement de notre majorité et plus particulièrement de Jean-Claude Lemasson, en faveur de l’agriculture périurbaine, et ce au delà de la question des aides financière au défrichage.

L’agriculture périurbaine, hier comme aujourd’hui, à l’est comme au sud de la métropole, est aussi constitutive de la forme de notre cité et de certains de ses paysages.

Elle participe de notre aménagement du territoire. Et c’est un choix assumé et opportun qu’est le notre de soutenir la dynamique agricole de notre territoire, en limitant l’étalement urbain, grâce à un urbanisme maîtrisé.

Lorsque nous transférons le MIN au Sud de la Loire,
Lorsque nous soutenons le pôle agro-bio, nous encourageons certes le développement de ce secteur important de l’agro-alimentaire, mais nous contribuons à l’aménagement spatial et logistique de notre métropole.

Mais, je veux le souligner, cette démarche laisse aussi une large place au dialogue entre les différents acteurs du secteur, en faveur d’une agriculture dynamique, innovante et viable, prenant en compte les enjeux environnementaux et les demandes sociales.

Nantes Métropole travaille en étroite collaboration avec différents partenaires, dont la Chambre d’agriculture de Loire-Atlantique sur de nombreux sujets techniques, la Société d’Aménagement Foncier et d’Etablissement Rural (SAFER) dans le cadre de préemptions, ou le Conseil Général de Loire-Atlantique, dans le cadre de la mise en œuvre de Périmètres de Protection des Espaces Agricoles et Naturels (PEAN).

Notre pôle agroalimentaire, permettra de structurer cette filière, la plus importante en termes d’emplois pour notre région. Et d’ailleurs, pour mémoire, avec ses 4600 entreprises et ses 50 000 emplois, les Pays de la Loire sont la deuxième région agroalimentaire de France.

Nous savons toutes et tous l’importance de cette filière pour l’économie de notre métropole et de notre région.

Il est d’ailleurs une institution remarquable sur laquelle nous pourrions plus nous appuyer pour favoriser l’agriculture sur notre territoire. Le Lycée agricole public Nantes Terre Atlantique, je peux vous l’affirmer en qualité d’administrateur, est en résonance avec nos objectifs.
Par l’excellence de son enseignement, axé sur les principes de développement durable, par la formation professionnelle et l’apprentissage, des vocations peuvent émerger pour s’enraciner sur notre territoire.
Et des partenariats peuvent être conclus à destination des chantiers d’insertion pour maintenir la vocation agricole de certains espaces de notre territoire.

Des candidats à l’installation peuvent être accompagnés et conseillés sur la zone test créée sur le site Rieffel à Saint-Herblain.

Enfin, la création d’une légumerie sur le site peut également être un débouché pour les agriculteurs de notre métropole, soucieux de transformer leur production dans un cadre éthique, en circuit-court.

Madame la présidente, chèr-e-s collègues, les actions multiples et innovantes que nous menons au quotidien, en faveur de l’agriculture périurbaine, font de la métropole nantaise un exemple reconnu aux niveaux local et national. Elles montrent que l’agriculture a toute sa place dans la ville. Elle fait même partie de son identité, de son attractivité.

L’agriculture périurbaine est, enfin, une opportunité donnée à chaque habitant-e d’optimiser sa consommation. Elle offre la possibilité de manger des produits locaux, ayant un impact moindre sur notre environnement, notamment s’ils sont issus d’une filière biologique.

Notre cité a besoin de l’agriculture, et aujourd’hui l’agriculture a besoin de notre soutien.

Madame la présidente, chèr-e-s collègues,
Je vous remercie.

Seul le prononcé fait foi.

Nantes Métropole, territoire « Zéro déchet, Zéro Déchet »!

Intervention de Dominique le Berre, adjointe au maire de la ville de la Chapelle-sur-Erdre, conseillère métropolitaine.
Conseil métropolitain du 26 février 2016


 

Madame la présidente, chèr-e-s collègues,

Participer au projet « territoires zéro déchet, zéro gaspillage» est une démarche volontaire et collective. Il doit nous permettre de réduire et de revaloriser une part maximale de nos déchets, dans une dynamique d’économie circulaire.

Notre participation à ce projet est d’abord une reconnaissance des actions engagées dans le cadre de notre plan déchets 2014-2020, mais aussi un encouragement à poursuivre nos efforts. Nous expérimenterons dans ce cadre des actions innovantes, en matière de gestion de nos déchets.

Notre politique s’articule d’abord autour de trois leviers : la réduction de la production de déchets, la garantie de l’efficience du service public et la transformation des déchets en une véritable ressource.

Et notre participation au projet « Territoire zéro gaspillage, zéro déchet » nous y aidera, notamment grâce à l’accompagnement de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie et au protocole d’accord du Contrat d’Objectifs Déchets Économie Circulaire.

Pour poursuivre, comme approfondir notre action, tout l’enjeu sera de passer de la gestion des déchets à leur valorisation. C’est à dire, d’une logique où le déchet devait être éliminé à une logique où il devient une ressource à valoriser.
Ainsi, la chaleur issue de l’incinération des déchets nous permet déjà d’alimenter en partie nos réseaux de chaleur.

Mais, la valorisation des déchets passe aussi par le développement du compostage individuel et collectif dans nos 24 communes.

Elle passe également par le dépôt, dans les déchetteries et les éco-points, des déchets trop volumineux pour être collectés en porte à porte. Nous continuons d’ailleurs de soutenir la qualité de service de ces sites, grâce à un programme d’investissement volontariste sur le mandat.

De plus, neuf déchetteries de la Métropole disposent d’un espace de don en lien avec des ressourceries, structures locales de l’économie sociale et solidaire, qui collectent des objets et leur donnent une seconde vie. Et, à ce sujet, je pense en particulier, à l’Atelier du Retz Emploi, à L’Homme Debout, ou encore à La Ressourcerie de l’Île.

Il convient aussi, bien sûr, d’adopter un comportement responsable, au quotidien, et de consommer autrement, ce, afin de réduire le gaspillage alimentaire.

Enfin, je profite aussi de l’examen de ce projet de délibération pour rappeler que cette politique nécessite un service public universel et de qualité, poursuivant un objectif d’excellence environnementale. La qualité du travail quotidien des opérateurs publics et privés de collecte est d’ailleurs reconnue par les usagers, et nous pouvons leur en être reconnaissant, au regard du travail quotidien accompli.

Madame la présidente, chèr-e-s collègues, la réduction de nos déchets ne doit pas être considérée comme une contrainte. Bien au contraire ! Elle est un moyen de préserver les ressources naturelles, de réduire la pollution, et de minimiser l’impact de notre activité sur le climat. En somme, une nouvelle manière d’envisager nos rapports aux choses.

Mais, en faisant des déchets une ressource, nous développons aussi l’économie circulaire, et nous créons donc de nouveaux emplois. Car, dans notre métropole, nous associons toujours préoccupation environnementale et la question de l’emploi.

Avec le projet « Territoire zéro gaspillage, zéro déchet », comme avec la participation de l’ensemble des acteurs de notre territoire, nous parviendrons, j’en suis sûre, à réduire de 10% la production de déchets ménagers, soit une baisse de 45kg par habitant et par an.

C’est un objectif à la fois ambitieux et nécessaire, dont nous accompagnons la réalisation, au quotidien, grâce à une politique de réduction, de gestion et de valorisation des déchets exemplaire, dans le cadre de notre protocole d’accord CODEC avec l’ADEME.

Aussi, chèr-e-s collègues, je vous invite à vous prononcer en faveur de ce projet de délibération.

Madame la présidente, chèr-e-s collègues,
Je vous remercie.

Plan vélo: se déplacer autrement dans la métropole

Intervention de Karine Daniel, adjointe au maire de Nantes, conseillère métropolitaine
Conseil métropolitain du 26 février 2016


Madame la présidente, mes chèr-e-s collègues,

Avec ce plan vélo pour la période 2015-2020, nous souhaitons franchir une nouvelle étape et encourager davantage sa pratique auprès des habitants de la métropole. Il convient en effet de poursuivre notre engagement et nos actions, déjà reconnus et récompensés au niveau international, comme l’atteste l’accueil du congrès mondial du vélo en 2015, Velocity. Nous devons notamment rendre les aménagements cyclables plus sécurisés, ce, afin de lever certaines appréhensions que l’on pourrait encore avoir.

Le plan vélo 2015-2020, et les 50 millions d’euros qui lui sont alloués, doit rendre la ville plus facile pour les cyclistes et s’inscrit dans notre action volontaire pour une moindre production de carbone sur le territoire métropolitain! Le vélo peut également apporter de la liberté, de l’autonomie, un élément crucial pour accéder aux services essentiels que sont la santé, l’emploi et l’éducation. Il est un élément clé pour notre nouveau modèle de société. Le vélo peut être utilisé pour tous nos déplacements domicile-travail, loisir et même pour travailler.

L’ensemble des initiatives que nous prenons avec ce plan contribue au partage de l’espace public et ainsi à l’apaisement général des circulations dans le centre-agglomération et des autres centralités de la métropole.

Car, là où se concentrent les écoles, les commerces et les services, on doit pouvoir se déplacer à pied, à vélo ou en transport en commun, rapidement, facilement et en toute sécurité. C’est ce que nous appelons la « ville des courtes distances ».

Aussi, le confort et la sécurité de nos 500 kilomètres d’aménagements cyclables seront améliorés. Nous continuerons également de développer notre réseau d’axes structurants dans la centralité, avec le prolongement de l’axe Nord-Sud. Les 200km supplémentaires d’aménagement cyclables et le réseau express intercommunal permettront d’assurer la performance des déplacements à vélo, sur des distances plus importantes.

En développant l’éco-mobilité scolaire, les parents seront encouragés à accompagner leurs enfants à vélo, à pied ou encore en trottinette à l’école. Toutes les initiatives seront les bienvenues et l’animation aura un rôle important. Car, au delà de l’objectif d’apaiser la circulation aux abords des écoles maternelles et primaires, c’est aussi donner l’envie à nos enfants et aussi à nous-mêmes de continuer la pratique du vélo à tout moment.

De même, nous continuerons d’aménager de nouveaux tronçons de la Loire à Vélo, en lien avec les orientations du débat Loire. Car, il s’agit notamment de renforcer l’attractivité de l’itinéraire en le rapprochant davantage, sur certains tronçons, de notre fleuve. Ce sera, j’en suis convaincue, une nouvelle porte d’entrée pour celles et ceux qui souhaitent visiter notre cité. Mais aussi, un nouveau prétexte de ballades et de découvertes pour les habitants de notre métropole. Le parcours la Loire à Vélo est bien un atout pour notre politique touristique et donc, un vecteur d’emplois nouveaux pour notre territoire.

Par ailleurs, ce plan prévoit la création d’une nouvelle offre de stationnement vélo sécurisé en lien avec le réseau TAN, et le développent de bicycletterie, encouragement supplémentaire à la pratique du vélo. Les bicycletteries, en pied d’immeubles permettront d’augmenter durablement les possibilités de stationnement. Et c’est une bonne nouvelle. Celles-ci viendront compléter les autres dispositifs, notamment, 6000 appuis-vélos, près de 1300 places vélos abritées et 1000 places en Véloparcs, notamment en P+R.

Enfin, un nouveau marché de vélo en libre service à l’horizon 2017, le lancement d’une nouvelle offre de location Vélo Longue Durée et le renforcement des aides financières à la mobilité durable permettront de soutenir celles et ceux qui aspirent, ponctuellement, ou durablement, à se déplacer, à vélo, au quotidien.

Mais nous n’oublions pas les dispositifs d’aide à l’équipement. Nous prévoyons, en particulier, une aide à l’achat de vélos à assistance électriques et vélos cargos ou triporteurs. Là aussi, une autre manière de se déplacer en ville, de travailler et de transporter enfants ou courses, sans carburant et sur des distances raisonnables.

Madame la présidente, chèr-e-s collègues, le développement des modes actifs de mobilité n’est pas seulement une affaire d’infrastructures. C’est aussi une autre manière de penser nos déplacements, et de pérenniser cette spécificité nantaise où la conduite de chacun permet à l’autre de circuler en toute sérénité dans l’espace public.

Notre plan vélo doit ainsi contribuer, au quotidien, à faire de nos déplacements un acte responsable et contribuant à une meilleure qualité de vie dans notre éco-métropole. L’usage du vélo, chèr-e-s collègues, redessine la forme de nos villes, et contribue à l’organisation de rapports sociaux alternatifs, plus solidaires, plus attentifs à l’autre.

C’est pourquoi, j’appelle l’ensemble des élus du conseil métropolitain à voter en faveur de ce projet de délibération.

Madame la présidente, chèr-e-s collègues, je vous remercie.

Habitat participatif: vivre autrement la ville

Intervention de Dominique Duclos, conseiller métropolitain, adjoint au maire de BouguenaisConseil métropolitain du 26 février 2016


Madame la présidente, chèr-e-s collègues,

L’habitat participatif n’est pas un simple logement. Au contraire, il réinvente l’habitat, l’inscrit dans un cadre collectif, partagé et solidaire, intégrant même des équipements, des espaces ou des services communs. Il permet d’habiter autrement, en ville.

Ce mode d’habitat alternatif, et qui implique les futurs occupants tant dans la conception des logements (avec l’auto-construction) que dans leur gestion future, s’inscrit parfaitement dans notre projet d’une métropole solidaire, porteur de valeurs d’échanges et d’entraide.

Et, à Bouguenais, l’habitat participatif est déjà une réalité…

Avec ce projet de délibération, une dizaine de sites seront proposés afin d’expérimenter un programme d’habitat participatif, en auto-production ou via un opérateur, sur les communes de Rezé, Bouguenais et Nantes.
Et je ne doute pas que d’autres nous rejoindront, dans cette démarche innovante et solidaire.

En rendant ce mode d’habitat accessible au plus grand nombre, ces initiatives que nous accompagnons aujourd’hui s’inscrivent bien dans le cadre de notre politique de

logement abordable portée par la Métropole. D’ailleurs, je nous le rappelle, selon leur importance, les programmes pourront aussi intégrer un volet locatif social, en location-accession via le PSLA, comme des logements en accession libre.

Pour cette raison, les bailleurs sociaux, les coopératives, les entreprises de l’économie sociale et solidaire seront largement impliquées dans cette démarche. Elles apporteront leur savoir faire, leur capacité à innover et à accompagner des collectifs d’habitants, ce, à toutes les étapes d’avancement des projets.

Car l’habitat participatif n’est surtout pas un vase clos, ni un phalanstère, ni une utopie sociale. Il est une réalité, née d’une envie d’échanges et de partages des savoirs. Il est résolument participatif. Il permet la rencontre de personnes d’origines différentes, quelque soit leur âge, leur milieu social, et leur mode de vie.

Madame la présidente, chèr-e-s collègues, avec l’ensemble des élus du groupe socialiste, radical, républicain et démocrate, je me réjouis de cette reconnaissance de l’habitat participatif comme un moyen de production de logements abordables.

L’habitat participatif s’inscrit bien dans notre action quotidienne en faveur de la mixité et du renforcement du lien social. Il rappelle qu’un quartier n’est pas un dortoir, il est un lieu de vie, un lieu d’échanges et de rencontres. Il peut être un lieu des solidarités du quotidien, au même titre que la famille ou les amis.

Pour ces raisons, j’invite l’ensemble des élus de ce conseil à se prononcer en faveur de ce projet de délibération, qui rappelle que notre métropole est décidément bien une cité d’initiatives, en faveur du bien-vivre-ensemble.

Madame la présidente, chèr-e-s collègues, je vous remercie

Seul le prononcé fait foi.