Approbation de la seconde modification du PLUm

Conseil métropolitain du 7 février 2024.

Intervention de Carole Grelaud, conseillère métropolitaine, maire de Couëron.
Seul le prononcé fait foi…

Madame la présidente,

Cher-e-s collègues,

La seconde modification du PLUm est la première évolution d’ampleur de notre document d’urbanisme à l’échelle de la métropole nantaise. Construit avec les 24 villes, cette modification accentue notre démarche en faveur d’une métropole solidaire et qui fait de la bifurcation écologique une de ses grandes priorités.

La Métropole poursuit ses engagements en faveur de la transition écologique, en protégeant 89 hectares supplémentaires d’espaces végétalisés, incluant des espaces boisés classés, des zones humides et des espaces paysagers protégés. Cette évolution s’accompagne de la bascule de 50 hectares de zonages aujourd’hui urbains vers des zonages agricoles et naturels.

L’extension du barème de la valeur des arbres à toutes les communes, le développement du coefficient de biotope par surface et la charte métropolitaine de l’arbre s’inscrivent dans une logique de renforcement de la nature en ville. Ces outils accompagnent notre volonté de limiter l’artificialisation des sols et de préserver la pleine terre.

Dans la continuité du projet de la ville du quart d’heure issu du Grand Débat, Nantes Métropole renforce l’offre de commerces de proximité, afin de garantir aux habitantes et habitants un accès facilité aux services essentiels. Cette modification soutient les centralités de chacune de nos vingt-quatre communes et des grands quartiers de la métropole et rend plus encore plus concret, pour nos concitoyennes et concitoyens, la notion de ville du quart d’heure. De plus, elle préserve et encourage le commerce de proximité, les services prés de chez soi.

Face à la crise du logement, Nantes Métropole renforce son action, afin de garantir, à chacune, à chacun, un logement digne et abordable. Ainsi, via des orientations d’aménagement et de programmation, nous allons rendre possible la production de plusieurs milliers de nouveaux logements – jusqu’à 7.000.000 -, dont plus de 2.000 dans l’habitat social, principalement, via le renouvellement urbain et non de manière extensive.

La densification maîtrisée du tissu existant, notamment par une adaptation des hauteurs, permettra d’accroître l’offre, sans artificialiser davantage les sols.

Elle est le résultat d’un dialogue au quotidien avec les vingt-quatre villes de la métropole, où notre ambition politique affirmée d’un un équilibre entre développement urbain et préservation des espaces naturels, n’a jamais été remise, en cause.

On peut aussi saluer l’intérêt de nos concitoyennes et concitoyens à propos de l’aménagement de notre métropole (1.946 contributions et plus de 30 000 visites sur le registre numérique).

Cette modification permettra d’adapter les règles d’urbanisme, afin de renforcer la mixité sociale, mais aussi de préserver la qualité architecturale, comme de faciliter la réhabilitation du bâti existant. Elle traduit une volonté politique forte d’offrir à chaque habitante, chaque habitant un parcours résidentiel choisi, dans une Ville inclusive et résiliente.

En conciliant développement urbain et préservation des ressources naturelles, la métropole anticipe les enjeux de demain. La limitation de l’étalement urbain, le renforcement des continuités écologiques et l’encadrement de la croissance commerciale en périphérie contribuent à une transition énergétique et sociale ambitieuse.

Cette modification marque une nouvelle étape dans notre ambition collective pour une métropole résolument solidaire, à la vie quotidienne facile, actrice de la bifurcation écologique et d’une autre manière de faire Ville-Ensemble.

Aussi, à l’instar de l’ensemble de mes collègues du groupe SERDA, je voterai en faveur de ce projet de modification.

Madame la présidente, cher-e-s collègues, je vous remercie à propos de votre attention

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