Conseil métropolitain du 7 février 2024.
Intervention Jacques Garreau, maire de Bouaye, 7e vice-président de Nantes Métropole
Seul le prononcé fait foi…
Madame la Présidente,
Cher-e-s collègues,
J’interviens à deux titres :
– Tout d’abord, en tant qu’élu de la commune de Bouaye qui vous exprime, au nom de notre majorité municipale, notre vive satisfaction de voir aboutir ce lancement officiel de la procédure que nous attendions pour créer un nouveau et 1er PEAN en Sud-Loire de notre agglomération.
Après une longue phase de réflexion animée par la Métropole, quatre communes du cadrant sud-ouest (Bouguenais, Saint-Aignan-de-Grand-Lieu, La Montagne et Bouaye) ont confimé leur volonté que soit étudiée leur volonté d’inscrire une partie de leur territoire au sein d’un périmètre de protection des espaces naturels et agricoles. Je n’oublie pas que la commune de Pont-Saint-Martin, qui rencontre les mêmes difficultés que nous, est aussi partante pour rejoindre notre démarche, illustrant ainsi concrètement l’alliance des territoires que nous soutenons au-delà de nos frontières administratives.
A Bouaye, avant même le PLUm, nous avions des outils qui freinaient le grignotage des terres agricoles et des terres naturelles par l’urbanisation (avec le classement en AOC de nombreuses parcelles viticoles ou avec le classement des terres proches du lac de Grand-Lieu en Espaces Proches du Rivages). Notre PLUm a traduit, par ces zonages, notre volonté de préserver les terres non-urbanisées. Cela est très positif, mais insuffisant car lorsqu’il a y déprise agricole et viticole, nous avons désormais à la place des terres cultivées… des friches. La préservation est donc un préalable qui ne fait pas tout. Il nous faut aller plus loin avec le PEAN. Celui-ci, avec son programme d’actions et d’animations, permettra d’être pro-actifs pour redynamiser et péréniser l’agriculture périurbaine qui reste encore trop marginale.
– Par ailleurs, je ne voudrais pas réduire le PEAN à l’agriculture, car en tant que vice-président en charge de la Métropole Nature, je suis aussi forcément sensible au grand N du mot Nature qui compose l’acronyme PEAN.
De PEAN en PEAN, nous en sommes au 3ème au sein de notre métropole, et après celui des 3 vallées et celui de Loire-Chézine, se dessine peu à peu comme une ceinture verte durable autour d’un coeur d’agglomération plus densément urbanisé. Ce nouveau PEAN sud-ouest viendra ainsi conforter la place de la Nature et de la biodiversité dont nous avons impérativement besoin pour réussir notre transition écologique.
Pour l’ensemble de ses raisons, comme l’ensemble de mes collègues du groupe SERDA, je voterai bien sûr pour ce projet de délibération.
Madame la Présidente, cher-e-s collègues,
Je vous remercie.