Intervention de Michèle Gressus, maire de Bouguenais, vice-présidente de Nantes métropole
Conseil métropolitain du 17 octobre 2016
Seul le prononcé fait foi
Madame la présidente, cher-e-s collègues,
Le bilan du plan local de l’habitat – le dernier de la période 2010-2015, est positif et correspond aux objectifs que nous nous étions fixés, au cours du précédent mandat. Comme l’emploi et le développement économique, nous apportons au logement une attention particulière. Nous devons, en effet, répondre à l’accroissement constant du nombre d’habitants de notre métropole.
Voilà l’objectif que nous nous sommes donnés avec ce PLH, outil d’une une politique de l’habitat ambitieuse et volontaire. Il a répondu aux défis économiques, sociaux et environnementaux d’aujourd’hui et de demain, à l’image de ce que l’on attend d’une cité Capitale Verte de l’Europe, pionnière d’une certaine idée de la ville durable et solidaire. Et ces objectifs seront renouvelés et amplifiés pour la période 2016-2020, afin de répondre au mieux à la demande exprimée par les Nantaises et les Nantais, du cœur de métropole ou habitant l’une des 23 autres communes : pouvoir bénéficier à chaque étape de leur vie, d’un logement adapté à ses besoins et à ses moyens, partout sur le territoire métropolitain.
Et, c’est ce que nous faisons chaque année, en permettant la construction de nouveaux logements, dont de nombreux à caractère social, dans un souci de mixité, comme l’atteste ce bilan.
C’est aussi la raison d’être de nos grands projets urbains. Je pense en particulier aux projets de renouvellement des quartiers de Bottière – Pin Sec, du Grand Bellevue (Nantes – Saint-Herblain) et Nantes Nord, les Dervallières. Mais je pourrais aussi évoquer deux autres quartiers prioritaires accompagnés au niveau local : Château à Rezé et Plaisance à Orvault. Tous ces projets permettront de proposer une offre de logement diversifiée (sociale, abordable, libre), qui correspond aux besoins des habitants présent et qui attire de nouveaux habitants.
Depuis 2010, nous avons construit en moyenne plus de 6600 logements par an, dont ⅓ de logement social. C’est plus que l’objectif que nous nous étions fixés en 2010 !
Et j’attire notre attention sur le fait qu’aujourd’hui, 70% de la population aurait droit à un logement social au regard des plafonds. Et sur le territoire métropolitain, aujourd’hui, il reste 28 000 demandes de logement social à satisfaire. Nous devons donc poursuivre, encore, nos efforts, en prenant soin que chaque commune de notre métropole respecte les seuils de logements sociaux imposés par la loi SRU.
Car , il est aujourd’hui difficile de concevoir que les logements sociaux soient concentrés sur le territoire d’une poignée de communes. Car derrière la construction de logements sociaux, il y a des services à mettre œuvre, et donc des coûts supplémentaires à prendre en charge pour accompagner la vie de ces quartiers.
Une métropole solidaire, c’est aussi une métropole où chaque commune met tous les moyens à sa disposition pour respecter la loi SRU. Une métropole solidaire c’est un territoire ou chaque quartier, chaque commune offre une mixité sociale et une sérénité de vie au quotidien.
En matière d’habitat, notre métropole a déjà fait beaucoup. Mais il reste encore du chemin à faire pour répondre aux besoins particuliers de chacune et de chacun.
Le rôle de Nantes Métropole, notre tâche de conseiller-e-s métropolitain-e-s, est de favoriser des réponses concrètes aux besoins présents et à venir des habitant-e-s, quelle que soit leur origine, ou leur situation, pour garantir un véritable parcours résidentiel à l’échelle métropolitaine.
Madame la présidente, cher-e-s collègues, je vous remercie.