Conséquence directe de la pandémie liée au SRARS COV-2, la crise économique actuelle n’est certes pas la première à laquelle notre territoire est confronté. Néanmoins, à la différence de la précédente (2008-2009), celle-ci est plus profonde, plus massive. Durant deux mois, l’activité s’est arrêtée, touchant autant les très petites entreprises et les commerces de proximité de la métropole que les grandes sociétés implantées à Nantes.
Dans notre région, les secteurs de la restauration, de la vente, du tourisme notamment, mais aussi de l’événementiel culturel, comme des sites industriels liés au secteur de l’aéronautique ou du maritime (filières stratégiques du territoire), ont été particulièrement et lourdement impactés.
Mais, et comme à chaque fois, dans notre histoire métropolitaine, nous avons su toutes et tous nous mobiliser et imaginer de nouvelles solutions pour relever les défis qui nous ont été lancés.
Nous avons agi, nous agissons de manière collective. Et, les réponses proposées avec les autres acteurs du territoire (État, Région, Département, Villes, chambres consulaires…) s’inscrivent toutes dans une démarche d’intérêt général et veillent, au quotidien, à ne laisser personne sur le bord du chemin.
Sur le plan de la gestion économique de cette situation sanitaire exceptionnelle, le Gouvernement a bénéficié du retour d’expérience de la crise économique de 2008. Et, il a déployé assez rapidement, des dispositifs d’appui inventés à l’époque.
Ainsi, l’accompagnement de l’État à l’économie de notre métropole, durant ces deux mois de confinement, peut se résumer en rappelant trois mesures importantes :
– La mise en place et la facilitation des mécanismes de chômage partiel ;
– Le soutien à la trésorerie des sociétés, à travers des garanties d’emprunts bancaires apportées par l’État ;
– Le report des charges sociales et fiscales des entreprises le sollicitant.
De plus, le gouvernement a également conçu un nouveau dispositif de subventions destiné à la situation particulière des TPE : le Fonds national de solidarité Covid-19.
Fonds, auquel participe le conseil régional des Pays de la Loire, en octroyant une aide complémentaire (plafonnée à 5 000 €), à celle de l’état concernant les loyers et certaines traites.
Quant à elle, Nantes métropole, dès les prémices de cette crise sanitaire, a soutenu fortement le tissu économique local et les entreprises du territoire. Ce, en s’inscrivant volontairement dans un jeu « collectif ».
Elle s’est associée au développement d’une marketplace du site « mavillemonshopping.fr », notamment, initiée par la Chambre de Commerce et d’Industrie Nantes Saint-Nazaire, le conseil départemental de Loire-Atlantique, et l’association des maires de Loire-Atlantique (AMF 44).
Un partenariat a également été monté, avec la Jeune Chambre Economique Sud Loire, afin de recenser et de cartographier tous les commerces ouverts durant la période.
Comme, elle s’est fortement investie dans la mise en place d’un service d’écoute destiné aux chefs d’entreprises de la métropole (opéré par la CCI), capable de répondre à leurs questions d’ordre financière et administrative, mais aussi de les accompagner plus personnellement.
De plus, les très petites et moyennes entreprises, hébergées dans le parc immobilier, économique et commercial de la collectivité, ou celui de ses aménageurs, ont été exonérées de loyers pendant la durée de la crise sanitaire.
Afin de répondre à l’urgence de doter la recherche clinique d’outils viables et pertinents, elle a aussi créé un « fonds métropolitain de soutien à l’innovation et à l’expérimentation en matière de santé contre le COVID19 », doté d’1 millions € – Avec un premier soutien à la startup Xénothéra (recherche sur un traitement), et ce à hauteur de 200.000.000 euros.
Enfin, nous avons abondé de 2 millions d’euros le fonds territorial Résilience.
En effet, dès les premiers jours de confinement, avec le conseil départemental et le conseil régional, nous avons accompagné les petites entreprises faisant face à la crise, et ce afin de ne laisser aucune d’elles sans solutions. Nous avons mutualisé nos efforts, notre action, au sein de ce dispositif, assez unique, dont le principal objectif est de permettre le traitement de situations qui n’auraient pu bénéficier d’aucun autre soutien économique.
Pour mémoire, Le conseil régional et la Banque des Territoires ont apporté respectivement 7,5 M€ chacun (soit 15 M€) de dotation socle à ce fonds territorial. Et, la Région espère lever 17 millions, auprès des autres EPCI des Pays de la Loire, afin de porter la dotation de celui-ci à 32 millions d’euros.
Ainsi et plus que jamais, Nantes, métropole volontaire et solidaire.
Toutes les infos utiles « éco » sur metropole.nantes.fr/info-coronavirus ou en contactant ALLO PME au 02 40 44 6001.