Le succès du transfert du Marché d’intérêt national, de l’Île de Nantes à la Porte de Rezé est une étape importante pour notre projet d’une Métropole toujours plus volontaire, attractive et solidaire. Car, il ne s’agit pas d’un simple déménagement, mais bien de la création d’un lieu d’échange et de commerce, au cœur d’un Pôle agroalimentaire organisé au service de l’attractivité et de l’emploi.
Car ce secteur est une source de croissance importante pour notre territoire métropolitain, et même au-delà, puisque les Pays de la Loire sont la deuxième région agroalimentaire de France.
Soutenir l’activité des entreprises de cette filière, mais aussi s’appuyer sur nos terroirs, renforcer nos infrastructures de transport, développer nos centres de recherche sont des moyens de renforcer l’économie de l’ensemble de nos territoires. Mais c’est aussi le moyen de créer de nouveaux emplois pour tout-e-s, quel que soit son niveau ou sa qualification. Et, la création du Pôle agroalimentaire sur le parc d’activités Océane à Rezé, avec, en son sein, une pépinière et un incubateur d’entreprises, est un outil sup- plémentaire contribuant au développement économique de notre Métropole, en lien notamment avec les projets de recherche ONIRIS et Cap Aliment.
Ce pôle permettra d’y regrouper les fonctions de distribution de gros et de logistique liées au MIN ainsi que des entreprises de production, de transformation et de services agroalimentaires. Cette infrastructure fera de ce site une référence d’intérêt régional et même inter-régional. Ainsi, c’est bien l’ensemble de la filière de la région, mais aussi de tout le Grand Ouest, que nous dynamiserons.
Ces nouvelles infrastructures viendront soutenir l’activité des nombreuses entreprises, petites ou grandes, sur notre territoire. La biscuiterie, les plats cuisinés, le sucre, la production laitière, les fruits et légumes, la viande, le poisson, et même l’ali- mentation animale font partie du paysage nantais, aux côtés d’un tissu riche de TPE et PME locales: agriculteurs, éleveurs, et même vendeurs sur nos marchés.
Mais, à cet investissement majeur de notre mandat, s’ajoute aussi notre politique de soutien à l’agriculture péri-urbaine. Car il ne peut y avoir une activité agroalimentaire forte sans une agriculture de proximité. Et cette activité est une opportunité pour chaque habitant-e de consommer autrement. Elle offre la possibilité de manger des produits locaux, ayant un impact moindre sur notre environnement, notamment s’ils sont issus d’une filière raisonnée ou biologique. Mais c’est aussi une chance pour vivre et manger mieux, moins cher, au rythme des saisons.
Enfin, le transfert du MIN permettra d’étendre le cœur de la métropole vers le fleuve et l’Île de Nantes, renouvelant ainsi l’image de notre cité. Celle-ci doit pouvoir se décliner sous toutes ses formes, urbaines, culturelles, industrielles, numériques, mais aussi agroalimentaires et agricoles. Une ville où tout reste à vivre.