Conseil métropolitain du 7 avril 2023
Intervention de Pascal Pras, Vice-Président en charge de l’habitat, des projets urbains et de l’urbanisme durable – Maire de la commune de Saint-Jean de Boiseau
Seul le prononcé fait foi…
Madame la présidente, cher-e-s collègues,
Le CHU Hôtel Dieu est un lieu emblématique, qui laisse songeur. Au bord de la Loire, il est le plus ancien des sept établissements hospitaliers de Nantes. Alors comment l’imaginer autrement ?
S’érigeant au milieu de notre ville depuis 1951, avec son bâtiment en forme de croix pour édifice principal, le site est aujourd’hui entièrement artificialisé, imperméabilisé, détaché du reste de la ville et sans rapport avec le fleuve.
Nous assumons qu’il s’agit ici d’une des plus importantes reconversions, si ce n’est la principale transformation du mandat. Cet espace important, près de 18 hectares, n’en perdra pas pour autant sa vocation centrale, il devra être accessible à toutes et tous.
En connexion avec la nature, il assumera son ouverture sur la Loire et répondra à la très forte demande des habitants et des acteurs, qui lors du premier Grand Débat citoyen « Nantes, La Loire et nous », ont revendiqué leur volonté de mieux connaître, préserver et mettre en valeur les rives du fleuve.
A l’heure où nos habitantes et nos habitants imaginent la ville de demain, le concours Europan s’inscrit parfaitement dans cette réflexion de devoir faire face. Devoir faire face aux impératifs écologiques, aux mutations économiques et aux urgences sociales, tout en répondant aux aspirations et aux usages de toutes, et tous.
S’inscrivant dans le grand projet urbain « Loire au cœur », qui s’étend du canal Saint-Félix jusqu’au Bas-Chantenay, cet espace devra trouver place dans la promenade nantaise. Plus vert, désormais nourricier et paysagé, il permettra une mixité d’usages et de logements pour tous, en réhabilitant une partie du bâti.
C’est aussi pour cela que, dans un site aussi complexe, aussi gigantesque que unique, l’idée d’ouvrir un concours réside en la volonté d’ébaucher un maximum d’hypothèses, pour ensuite affiner les idées, et faire les meilleurs choix.
Voter cette délibération c’est permettre de faire émerger des réponses tant innovantes que expérimentales, qui répondent à l’évolution des modes de vie, des modes de faire, de donner de la visibilité à des jeunes concepteurs, architectes, urbanistes, paysagistes qui répondront pour sûr, aux grands enjeux environnementaux auxquels nous sommes désormais confrontés.
Avec mes collègues du groupe SERDA nous soutenons cette délibération qui s’inscrit pleinement dans la continuité et les ambitions de notre mandat métropolitain.
Madame la Présidente, Cher-e-s collègues,
Je vous remercie.